Re: C'est Kermesse ce WE !!
Posté : 18 oct. 2010, 11:24
La finale selon moi-même :
Debout à 5h du mat' samedi, déjà rien que ça, ça me fait râler. Histoire de finir de me réveiller, une petite marche de 20 minutes pour rallier le point de RDV avec mon covoitureur. Qui s'avère être très très très rigide, qui roule à 150 tout du long. Et qui me largue au milieu de la campagne du 77, à une gare RER.
Sauf que des RER, y'en a qu'un toutes les heures, et que pour rejoindre Savigny, j'ai 3 changements, donc au bas mot 3h...
Heureusement qu'un preux (templier) chevalier, dont nous tairons l'identité pour respecter sa modestie, vole à mon secours et vient me chercher (sur son destrier) en voiture, et m'amène au terrain. OUF ! Qu'il en soit remercié .
Mais je me dis que je suis un peu fracassée de la tête d'aller me mettre dans des galères pareilles !
C'est bien sympa de retrouver plein de têtes connues, de faire la bise à tout va (ça réchauffe).
Ayant déjeuné à 5h30 du mat', il commence à faire faim quand j'arrive. mon covoitureur ne jugeant pas digne de lui de s'arrêter sur la route, je n'ai même pas pu me mettre une boisson chaude dans l'estomac.
Quelle déception ! Malgré la gentillesse certaine des bénévoles de la buvette, les hot-dogs sont tout pourris : un petit bout de pain dans lequel on enfile une seule misérable saucisse tout juste tiède. Je demande du ketchup, et il s'avèrera qu'il n'y en a qu'au fond. Tout ça pour 2€... Ca craint du boudin, non ?
Le match commence, entre passages nuageux (brrr), et soleil radieux, devant un public (clairsemé et apathique) fourni et hystérique.
Pas très excitant, comme match, il faut bien le dire. Mais la victoire de Rouen me console de mes déboires.
En fait, mon plus coup d'adrénaline de l'après-midi viendra d'une annonce au micro. Entre les manches nous avons droit aux publicités pour les sponsors saviniens. A un moment, le gars dit "spécialiste de la sonorisation" et j'entends "sodomisation". Gros sursaut, coups d'oeils alentour, apparemment je suis la seule à avoir entendu ça...
Direction l'hôtel : hyper décevant, car dépourvu de couloirs, et donc de déambulations nocturnes nuisettesques. Impossible de satisfaire les demandes du colonel. L'image de mon vidéo-projo s'éloigne à toute vitesse, hélas.
Mais les arbitres et la scoreuse sauront me divertir toute la soirée. Nous avons réinventé le BB à notre façon. Allez en paix mes enfants (là, il n'y a qu'eux qui peuvent comprendre).
Et la nuit se passe.
Dimanche matin, c'est le bordel au p'tit déj. Il n'y a pas grand choix, et surtout pas de réserves. Il faut attendre des plombes pour du lait ou du jus d'orange. Les huskies commencent à montrer les crocs, faut pas les affamer visiblement !
J'en ai même vu un qui s'est enfilé une baguette entière !
Arrivée au terrain, un froid polaire, qui donne envie de se consacrer à un sport de salle à l'avenir. Même en Auvergne, il a fait moins froid hier qu'à Savigny.
Un fait d'exception se produit : le colonel vient me parler, spontanément, pendant au moins 2m14, avant le match. Je vous conseille à tous de dire à vos proches que vous les aimez, un tel évènement ne peut que présager la fin du monde dans un avenir très très proche.
Le match est nettement plus palpitant que celui de la veille, et le public est plus nombreux. Si, si, il y a bien 50 personnes, dont 45 saviniens.
Les tribunes manquent de s'écrouler à cause des grelottements ininterrompus des gens.
Les huskies ont la gentillesse de plier le match 10 minutes avant l'heure où mon covoitureur doit me ramasser. Je leur en sais gré, j'aurais eu comme un gout d'inachevé de partir sans assister à la victoire.
Je rentre sur Clermont, je marche jusque chez moi (l'autre ayant refusé de me déposer plus près).
Et ce matin, terrassée par les germes parisiens, je suis au lit, avec la grippe et la fièvre. Merci les Lions !
Debout à 5h du mat' samedi, déjà rien que ça, ça me fait râler. Histoire de finir de me réveiller, une petite marche de 20 minutes pour rallier le point de RDV avec mon covoitureur. Qui s'avère être très très très rigide, qui roule à 150 tout du long. Et qui me largue au milieu de la campagne du 77, à une gare RER.
Sauf que des RER, y'en a qu'un toutes les heures, et que pour rejoindre Savigny, j'ai 3 changements, donc au bas mot 3h...
Heureusement qu'un preux (templier) chevalier, dont nous tairons l'identité pour respecter sa modestie, vole à mon secours et vient me chercher (sur son destrier) en voiture, et m'amène au terrain. OUF ! Qu'il en soit remercié .
Mais je me dis que je suis un peu fracassée de la tête d'aller me mettre dans des galères pareilles !
C'est bien sympa de retrouver plein de têtes connues, de faire la bise à tout va (ça réchauffe).
Ayant déjeuné à 5h30 du mat', il commence à faire faim quand j'arrive. mon covoitureur ne jugeant pas digne de lui de s'arrêter sur la route, je n'ai même pas pu me mettre une boisson chaude dans l'estomac.
Quelle déception ! Malgré la gentillesse certaine des bénévoles de la buvette, les hot-dogs sont tout pourris : un petit bout de pain dans lequel on enfile une seule misérable saucisse tout juste tiède. Je demande du ketchup, et il s'avèrera qu'il n'y en a qu'au fond. Tout ça pour 2€... Ca craint du boudin, non ?
Le match commence, entre passages nuageux (brrr), et soleil radieux, devant un public (clairsemé et apathique) fourni et hystérique.
Pas très excitant, comme match, il faut bien le dire. Mais la victoire de Rouen me console de mes déboires.
En fait, mon plus coup d'adrénaline de l'après-midi viendra d'une annonce au micro. Entre les manches nous avons droit aux publicités pour les sponsors saviniens. A un moment, le gars dit "spécialiste de la sonorisation" et j'entends "sodomisation". Gros sursaut, coups d'oeils alentour, apparemment je suis la seule à avoir entendu ça...
Direction l'hôtel : hyper décevant, car dépourvu de couloirs, et donc de déambulations nocturnes nuisettesques. Impossible de satisfaire les demandes du colonel. L'image de mon vidéo-projo s'éloigne à toute vitesse, hélas.
Mais les arbitres et la scoreuse sauront me divertir toute la soirée. Nous avons réinventé le BB à notre façon. Allez en paix mes enfants (là, il n'y a qu'eux qui peuvent comprendre).
Et la nuit se passe.
Dimanche matin, c'est le bordel au p'tit déj. Il n'y a pas grand choix, et surtout pas de réserves. Il faut attendre des plombes pour du lait ou du jus d'orange. Les huskies commencent à montrer les crocs, faut pas les affamer visiblement !
J'en ai même vu un qui s'est enfilé une baguette entière !
Arrivée au terrain, un froid polaire, qui donne envie de se consacrer à un sport de salle à l'avenir. Même en Auvergne, il a fait moins froid hier qu'à Savigny.
Un fait d'exception se produit : le colonel vient me parler, spontanément, pendant au moins 2m14, avant le match. Je vous conseille à tous de dire à vos proches que vous les aimez, un tel évènement ne peut que présager la fin du monde dans un avenir très très proche.
Le match est nettement plus palpitant que celui de la veille, et le public est plus nombreux. Si, si, il y a bien 50 personnes, dont 45 saviniens.
Les tribunes manquent de s'écrouler à cause des grelottements ininterrompus des gens.
Les huskies ont la gentillesse de plier le match 10 minutes avant l'heure où mon covoitureur doit me ramasser. Je leur en sais gré, j'aurais eu comme un gout d'inachevé de partir sans assister à la victoire.
Je rentre sur Clermont, je marche jusque chez moi (l'autre ayant refusé de me déposer plus près).
Et ce matin, terrassée par les germes parisiens, je suis au lit, avec la grippe et la fièvre. Merci les Lions !